TAG Estival !

Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien !

Je vous retrouve aujourd’hui pour un tag (eh oui encore un !) qui porte cette fois-ci sur le thème de l’été 🙂 C’est un tag que j’ai découvert sur le blog Light & Smell, voici le lien vers l’article. Il a originalement été créé par @kimysmile sur instagram.

Une couverture qui t’évoque l’été

J’ai immédiatement pensé à ce roman, notamment car il vient de rejoindre ma PAL et était situé juste à côté de moi lorsque je rédigeais cet article ! Cette couverture, avec ses jolies couleurs et les glaces surtout, me font tout de suite penser à l’été et au soleil !

Une destination qui te fait rêver

J’adore voyager et de (très) nombreuses destinations me font envie mais si je ne devais en choisir qu’une, ce serait le Népal, sans hésitation. C’est un pays que je rêve de découvrir depuis des années et j’espère que cela se réalisera. J’ai d’ailleurs lu un roman qui se déroule dans ce pays : Sous le toit du monde, de Bernadette Pécassou.

Le livre que tu as particulièrement envie de lire cet été

J’hésite à le lire cet été car si la romance prend une place importante dans ce roman, il y a également une dimension fantastique que j’adore lire en automne ! Il s’agit de Once upon abroken heart, de Stephanie Garber. Affaire à suivre !

Plutôt (romance) spicy ou pas du tout

Disons que tout dépend du dosage ! J’apprécie les romances spicy mais pour moi, il faut qu’il y ait une vraie connexion, intellectuelle notamment, entre les deux personnages. Je ne supporte pas quand la romance se limite à l’aspect physique sans prêter aucune attention aux autres facteurs d’une relation !

Une romance qui t’a fait voyager

Tout de suite, je pense à la saga des Bridgerton qui m’a fait voyager autant dans l’espace que dans le temps, en nous plongeant dans le Londres historique du XVIIIe siècle.

Une romance avec des personnages qui voyagent

C’est assez réducteur que de qualifier ce roman de « romance » mais en l’occurrence, je ne trouvais pas d’autre livre pour ce point. Il s’agit donc du livre Les pionnières, de Anna Jacobs, où les personnages voyagent eu Royaume-Uni ainsi que vers l’Australie.

Un schéma que vous aimez lire en été

Durant la période estivale, je dirais qu’en principe je préfère lire des romans assez légers et sans prise de tête, comme des romances principalement. Cela m’arrive également de lire des policiers ou thrillers l’été même si c’est un peu plus rare !

Trois recommandations de lecture pour l’été

En dehors des quelques idées de lecture d’été que je vous avez partager il y a un mois de ça (article), voici trois recommandations supplémentaires !

  • Je peux très bien me passer de toi, de Marie Vareille. Un roman que j’ai lu il y a deux étés et que j’ai dévoré en 24h
  • Trilogie L’été où, de Jenny Han. Je n’ai pas de chronique à vous partager sur cette saga car je l’ai lu il y a très longtemps et je n’avais pas encore de blog à l’époque. C’est une série qui sent bon l’été mais qui a également une dimension plus profonde très appréciable ! Ma référence de lecture adolescente ! Et d’ailleurs, cela va être adapté en série sur Amazon donc hâte (autant que peur) de voir le résultat !
  • Les romans de Emily Giffin. Là non plus, je n’ai pas de chroniques à vous proposer… Mais franchement, vous pouvez y aller les yeux fermés pour chacun des romans de cette autrice ! Petite indication et si je ne dis pas de bêtise, peu ont été traduits en français…

Et vous, quelles sont les lectures qui vous tentent pour cet été ?

Sous le toit du monde – Bernadette Pécassou

Titre : Sous le toit du monde

Auteure : Bernadette Pécassou

Éditeur : Flammarion

Date de publication : 2013

Nombre de pages : 283

Quatrième de couverture

Au soir du 1er Juin 2001, le roi du Népal est sauvagement assassiné avec les siens dans son Palais Royal à Katmandou. Le massacre prend des airs de tragédie antique quand on apprend que la belle princesse de 20 ans en sari bleu clair a été décapitée d’un seul coup de lame alors qu’elle tentait de fuir dans le parc. Le monde entier est sous le choc. Ce pays vivait une guerre civile opposant des va-nu-pieds à une oligarchie au prix de milliers de morts. Si les guerriers ne sont pour rien dans ce massacre royal, alors, qui a tué ?
À Katmandou, un jeune Français d’origine népalaise, Karan, croit trouver en Ashmi, étudiante originaire de la haute montagne, la personne idéale pour représenter le Nouveau Népal et sa démocratie naissante. Dans un pays où la corruption fait rage, il en fera une journaliste d’exception et, sans l’avoir voulu, précipitera sa fin tragique. Une vieille anglaise, un étrange veilleur de nuit, les personnages se croisent dans les ruelles, des ombres assassinent et disparaissent tandis que de riches occidentaux continuent de gravir l’Everest.

Mon avis

Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien ! 

Aujourd’hui, je vous retrouve pour vous parler De sous le toit du monde, un roman dont l’intrigue prend majoritairement place au Népal. Je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de roman mais puisque j’affectionne beaucoup ce pays, je n’ai pas hésité à me lancer ! 

Ainsi, nous partons à la rencontre de plusieurs personnages. D’un côté, nous avons Ashami, une jeune fille népalaise dont la famille est originaire des montagnes et qui est venu à la grande ville afin de faire des études et de trouver un bon travail. De l’autre côté, il y a Karan, cet homme qui a toujours vécu en Europe mais qui a des racines népalaises. Alors qu’il n’avait jamais trop songé à ce pays, cela va brusquement s’imposer un jour à lui et venir bousculer toute sa vie. 

Je me suis tout de suite attachée à Ashmi, une jeune fille adorable et avec une force de caractère incroyable. Elle se bat pour ses convictions, peu importe ce que cela en coûte. Elle est profondément courageuse et forte moralement car elle traverse toutes les épreuves qui s’imposent à elle, même les plus difficiles. Alors qu’elle vit dans un pays où la place des femmes est inexistante, elle n’hésite pas à se créer à sa place, allant à contre courant et s’attirant les foudres de tout le monde. 

Le point de vue de Karan est également très intéressant car beaucoup plus européanisé. Il est donc plus facile de rentrer dans cette histoire car en tant que française, j’avais globalement la même vision que lui sur ce pays et surtout la même grille culturelle de compréhension. 

La vision de Jane Bista est aussi très utile dans ce récit. J’ai trouvé que cela apportait une autre dimension, comme une sorte de recul, à la manière d’un sage. 

Dans ce livre, l’auteure n’a pas cherché à embellir la réalité. Au contrainte, c’est la réalité toute crue qu’elle nous dépeint ici. Une vie de misère parfois ou bien d’opulence, tout dépend dans quelle caste on naît. Le Népal est un pays dans lequel les classes sociales ont un poids prépondérant et cela est bien retranscrit dans ce livre. Une caste détermine et conditionne tout ou presque dans notre vie et il est bien difficile de s’en échapper. Tel est ainsi le désir de Ashmi en allant faire des études à Katmandou. C’est une jeune femme moderne qui a vu de ses propres yeux ce qui l’attendait si elle devenait femme au foyer et qui ne désire en aucun cas subir ça à l’avenir. 

D’ailleurs, l’auteure aborde aussi la place des femmes au Népal, une place comme je le disais précédemment inexistante. Contrairement aux pays occidentaux où la femme a plus ou moins son mot à dire et trouve de plus en plus sa place dans la société (à grands renforts de coups de coudes), ce n’est absolument pas le cas dans ce pays qui vit encore dans une autre époque et surtout avec une autre culture. La femme se contente d’être une plante verte qui n’a pas le droit de parole, simplement le droit de s’occuper des tâches ménagères, de concevoir des enfants et de garder sa bouche fermée. C’est là que j’ai réellement pris conscience du poids que pouvait avoir la culture. Cette « tradition » ou cette culture de la femme à la maison est si profondément ancrée dans les esprits que l’on ne peut concevoir qu’ils puissent en être autrement. Les hommes apprécient cette place et ne souhaitent pas que cela change. 

A de nombreuses reprises dans le roman, il est question des violences faites aux femmes de la part des hommes, que ce soit leurs maris ou un autre homme. Ces violences semblent presque faire partie de la vie et cela semble n’avoir rien d’anormal. C’est réellement choquant de voir que pour le moindre mot ou regard de travers, une femme peut se faire tuer parce que cela déplait à un homme. Si cela est déjà le cas dans nos pays occidentaux, cette réalité est d’autant plus frappante dans ce pays je trouve. 

Outre ces thèmes politiques et de société, ce livre est par ailleurs une quête d’identité et une affirmation de soi, que ce soit pour Ashmi ou pour Karan. L’une cherche sa place dans cette société patriarcale et l’autre cherche ses racines dans ce pays dont il a si longtemps été éloigné. 

En plus de cela, j’ai beaucoup aimé les références à la montagne, une montagne omniprésente dans ce pays. J’ai notamment apprécié que l’auteure compare le point de vue des touristes à celui des locaux sur ce point. En effet, les touristes viennent le plus souvent dans ce pays dans le but délirant de « conquérir » la montagne, comme si ce n’était qu’un simple terrain de jeu. Cela choque en quelques sortes les locaux qui eux craignent cette montagne. La montagne fait partie de la nature, c’est un peu comme une force divine qui décide de ce qu’elle veut. Si elle a envie de créer des avalanches et d’emporter sur son passage des dizaines d’alpinistes, rien ne pourra s’opposer à cela. Les Népalais sont donc très craintifs et à la fois très respectueux envers cette montagne. Ils en connaissent les dangers pour y vivre quotidiennement et l’envie des touristes les dépasse complètement. 

Enfin, ce livre est très bien écrit et se lit facilement. Je vous le conseille, peu importe que vous appréciez ce pays ou non. Il traite de problématiques très actuelles et permet également de s’ouvrir au monde, de voir qu’il n’y a pas que notre pays et que dans le reste du monde, les choses sont parfois bien pires que chez nous…

Ma note : 13/20

Bilan Livresque d’Août

Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien !

Aujourd’hui, nous sommes déjà le 1er Septembre … L’été est passé beaucoup trop vite et c’est déjà la rentrée … Mais cela veut également dire que c’est l’heure de vous présenter le bilan de mes lectures du mois d’Août ! Trois semaines de vacances dans une maison au milieu des champs, pas de réseau, une télé à la réception douteuse, voilà un cadre des plus propices à la lecture et qui m’a d’ailleurs permis de vous présenter un bilan bien fourni puisque ce mois-ci, j’ai lu 14 livres ! C’est actuellement mon record et j’en suis plutôt fière car je ne suis pas une lectrice particulièrement rapide !

  • Sous le toit du monde, Bernadette Pécassou : Une histoire aussi belle que dure sur la vie au Népal et notamment sur la condition des femmes dans ce pays. De nombreux thèmes sont abordés mais ils s’insèrent très bien dans le récit. Depuis presque toujours, je suis attirée par ce pays et j’étais donc ravie de découvrir ce livre, qui m’a d’ailleurs ouvert les yeux sur plusieurs aspects !
  • L’Énigme de la chambre 622, Joël Dicker : J’ai enfin sauté le pas et c’est donc le premier livre de cet auteur que je lis ! J’ai adoré cette histoire ! Dès le départ, je me suis laissée happer par le récit, aux côtés des personnages et j’étais tenue en haleine d’un bout à l’autre du roman !
  • Caraval, Stephanie Garber : Voici un livre qui était dans ma PAL depuis quelques temps ! Il me faisait très envie mais étonnamment, je crois que je n’osais pas le lire de peur d’être déçue et de ne pas ressentir ce que j’avais pu lire dans les avis très positifs autour de moi ! Finalement, je me suis lancée et j’ai bien fait ! Ce fut une découverte incroyable, un voyage dans un univers magique, coloré et enchanté. J’ai adoré les personnages et le monde créé par l’auteure !
  • Et le désert disparaîtra, Marie Pavlenko : Petite déception pour ce roman… Je ne suis pas parvenue à rentrer dans l’histoire, ni à m’attacher aux personnages. J’ai certes saisi le message final que j’ai malgré tout trouvé beau et j’ai même versé ma larme dans les dernières pages mais je pense que j’ai dû passer à côté de quelque chose…
  • Eleanor & Grey, Brittainy C. Cherry : LA découverte de ce mois ! Mon premier roman de cette auteure également ! Je l’ai acheté sans trop savoir dans quoi je me lançais mais quelle bonne idée j’ai eu ce jour-là de me le procurer !!! C’est un gros coup de coeur pour ce roman, ces personnages et cette histoire. Tout m’a plus dans ce livre, qui m’a fait passer par toute une palette d’émotions : j’ai éclaté de rire à plusieurs reprises et j’ai versé de nombreuses larmes à d’autres moments ! Une pépite que je vous conseille dans hésiter ! Vous pouvez dès à présent retrouver ma chronique complète juste ici !
  • Roméo et Juliette, Shakespeare : Bon ben, je peux dire que j’ai lu ce classique mais clairement, je n’ai pas été emballée le moins du monde… J’ai déjà du mal avec le classique et également avec le théâtre et cette pièce n’est pas parvenue à me faire changer d’avis…
  • More happy than not, Adam Silvera : Si j’avais bien apprécié History is all you left me, je dois dire que j’ai été déçue par cette lecture. Le résumé semblait pourtant bien prometteur mais il ne contenait pas du tout ce à quoi je m’attendais… Des sujets juste effleurés ou pas assez clairs qui m’ont donné l’impression d’un grand désordre…
  • The Perks of being a wallflower, Stephen Chbosky : Il y a déjà plusieurs années de cela, j’avais vu le film qui m’avait bien plu ! J’ai donc décidé de lire le livre à l’origine du film. Mais finalement, j’ai été assez déçue… S’étant écoulé plusieurs années entre mon visionnage et ma lecture, il est possible que j’ai évolué et que je n’apprécie pas aujourd’hui le film. Je ne suis pas parvenue à voir l’intérêt du livre, ou tout du moins là où l’auteur voulait en venir…
  • Scarlet, Marissa Meyer : Une suite toujours aussi palpitante. J’ai de nouveau dévoré le livre et j’ai adoré découvrir de nouveaux personnages même si au début je dois l’avouer cela m’a un peu déstabilisée. Ma préférence reste malgré tout pour le 1er tome.
  • Cress, Marissa Meyer : Ce troisième volet de la saga est absolument incroyable ! Je pense qu’il va d’ailleurs peut-être détrôner Cinder dans mon coeur ! Il y a encore énormément d’actions, de rebondissements, d’amitié, d’amour, un savant mélange dosé juste comme il faut !
  • Je peux très bien me passer de toi, Marie Vareille : Mon premier roman de cette auteure et un avis si positif que cela ne sera certainement pas le dernier ! J’ai lu ce livre en 24h ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps ! Je me suis régalée à lire ce livre tout en légèreté. J’ai beaucoup ri durant ma lecture et je me suis attachée aux héroïnes de cette histoire !
  • Une saison au bord de l’eau, Jenny Colgan : Une nouvelle fois, l’auteure a su me convaincre avec ce nouveau roman ! Les personnages sont profondément attachants et j’aime me plonger à chaque fois dans le cadre chaleureux créé par l’auteure !
  • Apparition, Guy de Maupassant : Un recueil de nouvelles sur le thème de l’étrange et du surnaturel ! Des nouvelles plus ou moins réussies mais dans l’ensemble agréables à lire ! Ma préférence va à la nouvelle Apparition, qui a d’ailleurs donné son nom à l’ouvrage !
  • Ravage, Barjavel : Après avoir lu La nuit des temps et l’avoir adoré, je dois dire que ce livre est pour moi une grande déception. Que ce soit au niveau des personnages, des thèmes abordés ou du style, je ne suis pas parvenue à apprécier ce roman… Il semblait pourtant prometteur mais pas assez exploité à mon goût…

Avec toutes ces lectures et le peu de temps que j’ai en dehors de mes études, il ne va pas être évident de rédiger toutes ces chroniques mais je vais faire tout mon possible pour qu’elles soient disponibles rapidement afin que vous puissiez lire mon avis complet sur les différents ouvrages !

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée et vous dis à bientôt sur le blog !